Fantasia 2016 – Le point, en bref

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Aujourd’hui nous faisons une pause Fantasia. Depuis 5 ans je couvre le festival pour Kinephanos (avec Félix Brassard cette année), mais pour la première fois je peine à trouver un film japonais ou coréen qui m’a remué. J’ai été particulièrement amusé par As the Gods Will de Takeshi Miike; fut surpris par l’étonnante adaptation du manga Parasyte; Killzone 2 (oui un film de Hong Kong) est un solide film d’arts martiaux avec une histoire bien ficelée; Sori: Voice from the Heart réussi à attendrir; The Bacchus Lady offre un constat désolant sur la situation des aînés en Corée du Sud et Phantom Detective était amusant à souhait; If Cats Disappeared from the World est très touchant et offre une belle réflexion sur l’éphémérité des choses, mais son récit est alambiqué; Lowlife Love offre une perspective intéressante sur la situation de l’industrie cinématographique indépendante au Japon; The Inerasable un film de fantôme qui propose un métadiscours sur les histoires de fantôme (la réalisation est originale); The Wailing est une déception (la première moitié est magistrale!)… Pour l’instant, je ne peux que conseiller d’aller voir Train of Busan et Seoul Station qui seront projetés à nouveau, et qui m’ont beaucoup diverti, et The Bacchus Lady, un drame touchant sur les aînés projeté ce soir.

À SURVEILLER :

Il y a encore de l’espoir côté asiatique, Creepy de Kurosawa qui risque de ne pas décevoir, la suite de Hentai Kamen, HK2: Abnormal Crisis, qui attirera les foules, What a Wonderful Family de Yoji Yamada, et enfin, le dernier de Shunji Iwai A Bride for Rip Van Winkle.